Social Show #13 : Comment tracer la ligne entre contenu gratuit et payant? Reviewed by Philippe Jean Poirier on . 13 avril 2023 Dans le 13e épisode du Social Show, le balado dédié à la création de contenu animé par Francis Jette en partenariat avec Isarta, Julie Rochon raco 13 avril 2023 Dans le 13e épisode du Social Show, le balado dédié à la création de contenu animé par Francis Jette en partenariat avec Isarta, Julie Rochon raco Rating: 0

Social Show #13 : Comment tracer la ligne entre contenu gratuit et payant?

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13 avril 2023

Dans le 13e épisode du Social Show, le balado dédié à la création de contenu animé par Francis Jette en partenariat avec Isarta, Julie Rochon raconte le parcours professionnel qui l’a amené de rédactrice Web à coach d’affaires en positionnement auprès des solopreneurs, en abordant le moment charnière où elle a cessé de donner gratuitement son contenu sur le Web.

L’échange en question se déroule à la 47e minute de l’épisode. Questionnée à savoir comment créer une communauté sur le Web, la coach d’affaires a choisi de plutôt aborder un dilemme que vivent plusieurs solopreneurs qui désirent « vendre » leur expertise à travers une stratégie de contenu sur le Web. À savoir : quand donner son contenu gratuitement et quand offrir le contenu ou le service dans le cadre d’un forfait « payant » ?

À l’époque, j’avais un groupe Facebook qui rassemblaient 3 000 personnes et je donnais des astuces sur les réseaux sociaux, raconte Julie Rochon. Le problème est que, plus tu donnes, plus on t’aime ; plus on t’aime, plus tu donnes, et plus tu donnes… moins tu vends. Donc, moi, j’ai vécu vraiment un passage à vide où j’étais super appréciée, on me taguait partout, dans plusieurs groupes Facebook, alors que je ne gagnais rien. »

Après un certain temps, la coach d’affaires a dû trancher :  

Un jour, j’ai choisi de tracer une ligne entre le contenu gratuit et le contenu payant, qui étaient mes services. Et donc, j’ai fermé mon groupe, même s’il fonctionnait super bien. J’ai pris cette décision pour pouvoir vivre de mon entreprise plutôt que juste d’être aimée, appréciée et reconnue sur les réseaux sociaux. C’est le fun d’être reconnue, mais ça ne payait pas les factures. »

Où fixer la limite ?

Et comment choisit-elle, justement, ce qui deviendra du contenu gratuit ? Comment trace-t-elle la ligne ?

[Dans mon contenu gratuit] je vais davantage parler de situation que les gens vivent, de façon générale, puis donner des pistes de réflexion, explique-t-elle. J’amène les gens à réfléchir, parce que, les réponses dont ils ont besoin, c’est en venant travailler avec moi dans une optique de coaching, d’accompagnement et de mentorat qu’ils vont les obtenir. »

Julie Rochon a aussi déterminé des services qu’elles ne désiraient pas offrir, et donc, dans ce cas, elle se permet d’offrir ces contenus gratuitement.    

J’ai commencé à créer plus de contenu « how to » sur ma chaîne YouTube ou même dans mon infolettre, pour amener les gens à faire certaines choses par eux-mêmes. Mais pour les questionnements de fond, pour ce qui est vraiment important, il faut qu’ils viennent travailler avec moi. »

Un autre type de contenu qui résonne avec les clients

Sur les médias sociaux, on dit souvent qu’il faut « donner de la valeur » aux clients potentiels. Or, parfois, il s‘agit peut-être davantage de « connecter » avec eux, de manière authentique, en levant le voile sur son expérience ou son vécu. C’est ce que découvre Julie Rochon, lorsqu’elle publie des stories sur Instagram :

Sur Instagram, c’est un peu comme Facebook en 2007, où on décrivait notre quotidien, quasiment comme notre journal intime… Mes stories, c’est mon quotidien d’entrepreneur. Puis, en fin de compte, c’est là que je convertis le mieux, alors que c’est aussi là que je parle de moins de jobs ! »


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