Comment accéder au marché caché de l’emploi? Reviewed by Philippe Jean Poirier on . 12 juillet 2019 Plusieurs chercheurs d’emploi concentrent principalement leur attention sur les sites d’emploi, comme Isarta Emplois (évidemment !), où se trouv 12 juillet 2019 Plusieurs chercheurs d’emploi concentrent principalement leur attention sur les sites d’emploi, comme Isarta Emplois (évidemment !), où se trouv Rating: 0

Comment accéder au marché caché de l’emploi?

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12 juillet 2019

Plusieurs chercheurs d’emploi concentrent principalement leur attention sur les sites d’emploi, comme Isarta Emplois (évidemment !), où se trouvent les offres visibles. Il existe aussi un « marché caché » de l’emploi. Voici comment y naviguer.

En 2013, le site l’Oeil du recruteur s’est penché sur le chiffre du marché caché de l’emploi, l’estimant, selon ses sources, autour de 30 à 45 % des emplois.

Par ailleurs, les recherches menées par Mathieu Degenève, auteur du site, et Michel Beaulieu, conseiller en employabilité, ont permis de mieux circonscrire où se trouvaient ces fameux emplois « non répertoriés » : les PME. En effet, au Canada, 90 % des emplois se trouvent dans des PME.

Autres raisons de miser sur les PME dans sa quête du marché caché:

Les entreprises de 200 employés et moins sont souvent plus ouvertes aux candidatures juniors et aux candidatures spontanées », dit Michel Beaulieu, que nous avons contacté sur le sujet.

Le conseiller en employabilité nous a proposé une stratégie en trois étapes pour accéder au marché caché de l’emploi, qui est, nous l’avons compris, principalement axé autour des PME.

1. Définir son offre de service

Pour Michel Beaulieu, la première étape est de réfléchir à ce que l’on a à offrir en tant que professionnel.

Lorsqu’on est en recherche d’emploi, on est en quelque sorte notre propre produit. Plutôt que de voir la démarche comme une mise en candidature, je propose de voir cela comme une offre de service. On doit réfléchir au secteur qui nous intéresse; à notre mobilité, à nos valeurs, nos forces, nos compétences. À partir de ce moment, on a une meilleure idée ce qu’on peut offrir à un futur employeur.”

2. Cartographier les opportunités

La deuxième étape consiste à faire un repérage de toutes les entreprises pouvant être intéressées par nos services.

Pour s’aider, on peut utiliser les répertoires d’entreprises qui existent, selon l’industrie que l’on a ciblée. Je conseille de faire une sélection en retenant les entreprises qui ont des effectifs de 200 employés et moins et qui sont présents dans notre région.”

Michel Beaulieu pointe entre autres vers le site gouvernemental “IMT en ligne”, où l’on peut obtenir la liste des PME selon les régions et les secteurs d’activité.

Si on veut affuter notre recherche, on peut aussi s’aider du répertoire de l’Association des agences en communication créative (A2C), pour cibler des agences de marketing. On peut ensuite recourir au moteur de recherche de Google, à LinkedIn et Facebook, pour compléter le repérage.

3. Faire sa chance

Lorsqu’on a une bonne idée du terrain de jeu, c’est maintenant le temps de passer à l’action. L’objectif est alors de provoquer des rencontres afin de se faire connaître. Pour découvrir le marché caché, pas le choix de naviguer «à vue».

J’aime bien l’approche de John Krumboltz en cheminement de carrière, dit Michel Beaulieu. Il a émis la théorie selon laquelle une personne qui se montre disposée à saisir des opportunités non planifiées ou imprévues augmentait ses chances de générer des “hasards planifiés”. Plus tu te présentes à des événements ou des lieux imprévus, plus tu augmentes tes chances de rencontrer la personne qui pourrait te mener à un emploi.”

Donc, parmi les options à considérer, on peut choisir de solliciter une rencontre exploratoire avec un dirigeant de petite entreprise, dans le but de s’informer sur son secteur d’activité, tout en profitant de l’occasion pour se présenter.

On peut soumettre une candidature spontanée dans la start up de nos rêves. On peut s’inscrire à des formations à la carte, dans l’espoir de rencontrer des poids lourds de l’industrie, mais aussi de possibles collègues, qui voudront peut-être, dans un échange cordial, faire part de leur connaissance sur le marché caché.

Finalement, on s’abonne à des groupes Facebook ou LinkedIn en lien avec notre secteur d’emploi (le meilleur exemple étant sans doute les Professionnel.les des médias sociaux et du Web pour les gens travaillant en marketing numérique), puis aux comptes médias sociaux des dirigeants et des entreprises qui nous intéressent le plus, afin de rester à l’affût de leurs besoins d’effectifs.

Bonne recherche!



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