Fusion PBRH et Go RH : s’unir pour contrer la pénurie de main-d’oeuvre Reviewed by Philippe Jean Poirier on . Courtoisie Go RH 11 avril 2022 Depuis sa fusion avec PBRH le premier avril dernier, la firme de service-conseil RH généraliste Go RH se dit mieux positionnée qu Courtoisie Go RH 11 avril 2022 Depuis sa fusion avec PBRH le premier avril dernier, la firme de service-conseil RH généraliste Go RH se dit mieux positionnée qu Rating: 0

Fusion PBRH et Go RH : s’unir pour contrer la pénurie de main-d’oeuvre

Par

Courtoisie Go RH

11 avril 2022

Depuis sa fusion avec PBRH le premier avril dernier, la firme de service-conseil RH généraliste Go RH se dit mieux positionnée que jamais pour aider les entreprises québécoises à surmonter l’enjeu de la pénurie de main-d’oeuvre. Entrevue avec Pamela Bérubé, vice-présidente de Go RH et fondatrice de PBRH.

Isarta Infos : Les deux firmes couvrent des territoires différents – Go RH a des bureaux à Sherbrooke, Québec et Montréal, alors que PBRH est présente dans le Bas-St-Laurent, en Gaspésie et au Nouveau-Brunswick. Est-ce la complémentarité territoriale qui a motivé cette fusion?

Pamela Bérubé : Oui, cet aspect a fait partie de notre réflexion stratégique. Toutefois, nous avons aussi des expertises qui sont très complémentaires. Du côté de Go RH, un peu plus de la moitié des activités concernent le recrutement et la chasse de tête, complété par de l’impartition et de l’implantation de pratiques RH.

Du côté de PBRH, le recrutement est moins présent, mais nous avons beaucoup de spécialités nichées, comme la rémunération globale, la sécurité au travail et le développement et le transfert de compétences. Nous nous positionnons maintenant comme une des plus importantes firmes de service-conseil RH généralistes au Québec.

Avec des bureaux dans des villes différentes, comment voyez-vous l’intégration des deux entités qui porteront désormais le nom Go RH?

P. B. : Tout d’abord, il faut dire que nous sommes deux entreprises qui collaboraient déjà ensemble. Je me déplace régulièrement au bureau de Québec. Puis nous fonctionnons très bien en mode hybride. Notre fusion a aussi été motivée par une volonté de faire les choses différemment. Sylvain Roy (président de Go RH) et moi sommes tous les deux en fin quarantaine. Plutôt que d’être dans la confrontation, nous avons décidé d’être dans la collaboration. Nous avons décidé de nous unir pour aider les entreprises à relever les nombreux défis RH actuels. Je crois que ça envoie un beau message sur le marché.

Quels défis RH justement vous apparaissent les plus criants?

P. B.  : La pandémie a fait exploser la demande en service RH. Les entreprises font face à la rareté de main-d’oeuvre, la gestion du changement, la gestion et la communication à distance, le travail hybride… La nature de nos mandats a changé; comme firme, on doit être agile et s’adapter à la demande.

Dans le communiqué de presse annonçant la nouvelle, il est mentionné que Go RH veut « faire partie de la solution face à l’enjeu de rareté de main-d’œuvre que connaissent les entreprises ». Quels sont vos leviers d’action?

P. B. : Avec des bureaux partout au Québec et un pied à terre à Paris, nous avons un accès à plusieurs bassins de main-d’oeuvre. Nous pouvons accompagner les entreprises qui veulent faire du recrutement en dehors de leur région ou à l’international.

Ensuite, nous les aidons à repenser leur marque employeur. Nous faisons l’analyse des pratiques internes afin de voir si elles sont actuelles et surtout, bienveillantes. Nous avons la conviction que l’humain doit être au cœur de la relance économique.

Avec la hausse du coût de la vie, nous avons une demande exceptionnelle au niveau de la rémunération globale. Nous faisons de l’analyse de marché, de concurrents, de types de postes et de métiers. Dans un marché de candidats aussi féroce, il est primordial d’offrir des salaires compétitifs. Les candidats connaissent leur valeur. Quand on rencontre un candidat en entrevue, il a bien souvent deux ou trois offres sur la table, il sait combien il peut gagner chez un autre employeur. Une embauche n’est jamais réglée tant que le contrat n’est pas signé.

Cette réalité amène les entreprises à repenser la rémunération, et ça va au-delà du taux horaire, ça inclut les conditions de travail que l’on veut offrir – entre autres au niveau la flexibilité d’horaire – et des avantages sociaux. Nous essayons d’innover proposant une flexibilité dans du travail d’usine ou à la chaîne. Par exemple, nous amenons des entreprises à créer des cellules de travail A-B-C.

Face à une pénurie de main-d’œuvre aussi criante, que peut faire une entreprise qui veut sortir des sentiers, qui est prête à essayer de nouvelle chose pour résoudre cet enjeu?

P. B. : Actuellement, nous avons deux mandats très intéressants d’implantation d’école ou d’académie interne dans des entreprises du domaine industriel. Nous élaborons des profils de postes et des compétences clés à développer à l’interne. Les académies permettront à des employés peu qualifiés d’évoluer dans l’entreprise. Ça donne une main-d’œuvre polyvalente, et c’est très bon pour la rétention de personnel.


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